mercredi 16 juillet 2014

Le jour où la pluie cessa à la fin de ma rando...

Parlons un peu des paysages: sont fabuleux. La montagne à gauche, falaises dont dévalent  des chutes vertigineuses (la moindre d'entre elles déclencherait chez nous la création d'un village touristique, ici rien de tout cela, c'est à peine s'il y a un parking pour les plus belles); quand la brume s'estompe, un arrière-plan de glaciers grandioses. A droite la mer, mais loin loin à cause du "sandur", comprenez une plaine immense, composée d'alluvions des torrents de montagne, qui se jettent dans la mer en estuaires compliqués. Autrefois la route n°1 s'arrêtait ici, on passait en véhicules amphibies, en barges, ou pas du tout. Maintenant on a construit des ponts (difficile à cause du sol instable).

photo du pont cassé lors d'une crue en 1996
Certains endroits sont des steppes infinies et désertes, avec souvent des mousses recouvrant les roches volcaniques.
Pendant des kilomètres, aucune maison, rien que des moutons, qui doivent être plus nombreux que les gens. Vous lisez un nom de village sur la carte, et quand vous y arrivez, il y a juste 3 fermes éloignées les unes des autres. Jamais rien d'"aggloméré". Et la vie doit être terrible en hiver.
Mon programme du jour me conduisait au parc national de Skaftafell. Rando de 2h1/2 sous la pluie. A la fin je suis habituée, mon équipement me laisse bien au sec. J'avais deux buts: la cascade de Svartifoss
de loin

de près

et moi devant
Ensuite des maisons anciennes, aux toits recouverts de verdure; on visite, c'est tout en bois et assez confortable, à condition de n'être ni gros ni grand; les maisons communiquent entre elles...

De retour à la voiture, évidemment, la pluie avait cessé. Tant mieux pour l'étape suivante, un des musts islandais, la lagune glaciaire de Jokursalon. Pour que vous compreniez, cette lagune est au pied d'un glacier dont j'ai oublié le nom et communique avec la mer. C'est évidemment superbe, et le rendez-vous de tous les touristes en car avec chaussures de ville (qui se dépêchent de remonter dans le car à cause du vent)





J'aime bien les moutons: ils vivent en "open range" et se baladent sur la route.

IL y a des blancs, des noirs, des bicolores, des chinés...Il paraît qu'il y a aussi des rennes, mais pas vus...
Ce soir je dors à Höhn, un petit port qui se prend pour une ville parce qu'il y a un supermarché, une banque, 2 pompes à essence et deux restaurants. N’essayez pas de trouver du poisson frais, on ne vend que du surgelé. Par contre , pour la première fois j'ai trouvé un magasin qui vend de l'alcool: j'ai fait des stocks de bière et de vin. Ce soir je vais déguster du "charr" fumé, une truite de rivière de montagne. Je vous dirai quoi.

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