Cap sur l'Ultima Thulé: Journée culture

On ne peut pas inventer des aventures tous les jours.
Remarquez que je ne parle plus de climat depuis un petit temps, c'est qu'il fait beau, et souvent chaud (20°); aujourd'hui une petite averse, mais sans importance.
J'ai quitté Husavik avec tristesse et ce soir je me trouve dans la deuxième ville du pays: 18000 habitants... Bon, à vous ça ne paraît pas terrible, à moi non plus, j'avais branché mon GPS pour trouver l'hôtel et ce n'était vraiment pas nécessaire. Il y a une rue piétonne avec magasins qui ne fait pas 100 m et un centre commercial avec un supermarché, et c'est tout. J'oubliais, ils ont aussi leur Montmartre.

L'art moderne islandais, ça se discute.
Avant d'arriver ici (entre nous bon hôtel de style classique), j'ai fait la tournée des églsies anciennes dans le fjord (car cette ville se trouve au fond d'un fjord de toute beauté)
Je ne vous donne pas les noms - vous vous en fichez. Certaines ont l'air de sortir d'un paysage autrichien !

Ma préférée est la dernière, j'ai obtenu la clé et l'intérieur est adorable, tout de bois peint.

J'ai aussi déniché une de ces vieilles fermes au toit de tourbe, j'adore ça. Remarquez que les pasteurs portaient encore il n'y a pas si longtemps la fraise, et que la mariée a un drôle de bazar sur la tête.

J'ai terminé la journée par le musée d'un cinglé qui relève certainement de la psychiatrie. Charpentier de son état, il a passé sa vie à rassembler toutes sortes d'objets qui allaient au rebut. Le genre à ne pas jeter le moindre clou rouillé. Les pièces exposées se montent à des milliers et ne présentent aucun intérêt sinon celui de l’échantillonnage. Je ne sais pas si les photos sont assez claires: ce sont des clés et des serrures, et aussi des brols bons pour la poubelle. Quand je vous disais... Je crois que l'isolement dans ce pays rude conduit à certaines maladies mentales. En attendant les héritiers font payer l'entrée...